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03.09.2009
Sergei Spilko Interview

1.      Quand est-ce que la crise a commencé?

C’est la crise financière qui intoxiqué l’économie réelle. Elle a causé le ralentissement de la croissance de l’économie mondiale et la récession qui affecte les plus importants pays d’origine du tourisme. Cette crise financière qui est issue de l’effondrement d’un segment insignifiant du marché immobilier américain, s’est propagée dans le monde entier. Le tourisme qui est très internationalisé n’a ‘pas pu se découpler de la crise.

 Le tourisme transfrontalier, un secteur de croissance par excellence, a commencé à baisser dans le domaine du tourisme d’affaire dès mi-mai 2008. Le choque de la hausse du prix de pétrole liée à la crise financière a réduit le tourisme de villégiature durant la haute saison dans l’hémisphère Nord. Le taux de croissance des arrivées internationales qui a un niveau record en 2008 avec 6,7% a baissé en 2008 à plus 1,7%. Pour l’année en cours, il faut s’attendre à un taux de croissance négatif. Pour les pays développés les plus touchés par la crise financière et économique, la baisse du tourisme international va être durant cet été la plus forte depuis la fin de la deuxième guerre mondiale.

2.      Quels segments du marché résistent le mieux à la crise ?

La croissance économique n’est jamais continue. Elle est toujours soumise aux fluctuations de la demande. Le tourisme réagit plus que proportionnellement à ses fluctuations. Il augmente plus en temps de boom. Il diminue aussi plus fortement en temps de déclin. La crise actuelle, longue, profonde et générale, touche tous les segments du marché et tous les prestataires de services. Le tourisme d’affaire souffre le plus d’une crise de nature économique que le tourisme de loisir. Les entreprises réduisent leurs coûts de voyage. Les individus continue de voyager mais ils voyagent moins souvent, font des voyages plus courtes, visitent les destinations plus proche et dépensent moins.

C’est avant tout l’industrie de voyage et du tourisme international telles que les TO, les compagnies d’aviation civile et les chaînes hôtelières qui sont touché par la crise de l’économie mondiale. Mais ses grandes entreprises ont développé un management de crise efficient. Elles limitent leurs pertes en baissant les coûts et les capacités et en offrant des rabais. Les petites entreprises opérant sous le toit de la destination subissent la crise car leur marge de manœuvre au niveau des coûts et des prix et moins grandes. Mais ces entreprises profitent du tourisme domestique et des marchés proches ainsi que du marché des excursionnistes qui sont moins sensibles à la crise. En règle général on peut dire que les destinations les plus attrayants et les entreprises qui correspondent le mieux aux désirs des visiteurs se sortent le mieux de la crise.

3.      Quand est-ce que la crise se termine-t-elle ?

On ne peut dire pas quand l’économie mondiale et celles de différents pays retourne à la croissance. On ne sait pas encore si la crise prendra la forme d’un V ou d’un L sur la courbe de la croissance. Mais le système financier est en train d’être assaini. Les cours des actions remontent dans de bourses importantes. Les stocks de marchandises sont épuisés ce qui incitent les entreprises à augmenter leurs productions. Ce sont les premiers signes de la reprise qui pourrait arriver l’année prochaine.

La crise financière et la récession globale ne sont pas des crises du tourisme. Elles sont pour le tourisme des choques externes. Ayant toujours un énorme potentiel de croissance, le tourisme retournera à la croissance dès que l’économie reprendra. La crise va épurer les structures touristiques. Elle fera les grandes entreprises encore plus fortes et renforcera celles qui opèrent avec succès dans les niches. Une profonde et longue crise comme celle que nous vivons peut changer les styles de vie et les comportements touristiques. Ce sont les forces du marché qui doivent s’adapter aux nouveaux besoin. Mais les Etats ont aussi un rôle à jouer. Les pays ayant des conditions-cadre favorable aux tourismes tels que des marchés déréglementés et libéralisé aux frontières ou des régimes de taxe modérés qui incitent les entrepreneurs à innover et à investir, s’en sortiront mieux que les autres. La force de la reprise variera d’un pays à l’autre. Des pays qui ont de grandes attractions touristiques et qui disposent de ressources entrepreneuriales et de personnels bien éduqué et formé, s’en sortiront le mieux. La Russie fait partie de ces pays comme les discussions du 2e Forum du tourisme mondial organisé par l’Académie internationale russe pour le tourisme RIAT et voué à l’analyse scientifique des effets de la crise économiques sur l’économie touristique à clairement démontré.

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